… en parcourant l’historiographie de Diekirch, nous avons dénombré plus de 62 manières d’écrire le nom de Diekirch: des « i », des « ie » et des « y » au début, des « k », des « ck » et même des « tk » au milieu ainsi que des « g », des « ch », des « ck » et de rares « que » à la fin, … tout paraît possible. Tout, excepté des « kk » au milieu. Impasse orthographique ? Loin de là. Entre le « k » et le « kk » nous ne mourrons pas de soif comme l’âne de Buridan. Nous avons fait notre choix: Quelque soit l’idiome employé, Diekirch s’écrit de manière historiquement et étymologiquement correcte avec un « k » au milieu … sauf pour l’éponyme de la célèbre fête foraine qui depuis 1968 se tient tous les ans au début du mois de juillet autour et à l’ombre de la Vieille Église. Têtus et fiers de l’être, les protagonistes d’« Al Dikkrich », invoquent à juste titre des mobiles forts émanant du folklore populaire, partie intégrante du patrimoine culturel, pour imposer le « double-k » emblématique. (bp, erb, 2016-05-11)
Le portique de la fête foraine « Al Dikkrich » en 2006 (à gauche) et en 2015 (à droite). [Photographies: bp_2006-07-08; bp_2015-07-12]
Extraits de deux planches de la bande dessinée « De Superlouis an de verschwonnene Schlëssel » de Roger LEINER & Lucien CZUGA in 25 Jar « Al Dikkrich » 1968-1993, les Amis du Vieux Diekirch, 1993, p. 95-98: en haut, le portique de la fête foraine « Al Dikkrich » et en bas la remise symbolique des clefs de la Vieille Ville par le bourgmestre Marie-Thérèse BOEVER (*1942, +2022) et l’échevin Robert BOHNERT (*1946) aux membres du conseil communal de « Al Dikkrich » avec à sa tête le « bourgmestre » Jean-Pierre BERGH (*1929, +2019), puis (de gauche à droite) Louis SCHMITZ (*1945, +2018), Georges MERSCH (*1941), Marcel THILLEN (*1926, +2007), Hein ROSCH (*1911, +1996) et enfin Mik ROSCH (*1941, +2022). [avec la permission de l’association « Amis du Vieux Diekirch »; scan et légende: bp_2016-02-15 ]
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