Al Kierch et ses vestiges romains № 010

010) … il semble donc que la tourelle ronde à l’angle nord-ouest de la Vieille Église construite en 1912 ou 1913 d’après les plans de l’architecte d’État Charles ARENDT (*1825, +1910) devrait être qualifiée de pure fantaisie dénuée de tout fondement historique. Depuis les fouilles de 1960 nous savons de surcroît que – contrairement à ce qu’en pensait Charles ARENDT – la partie la plus ancienne de la Vieille Église n’est pas la nef septentrionale: les façades sud et ouest sont manifestement d’époque romaine et ce jusqu’à une hauteur approximative de sept mètres. (bp, cw, 2010-03-07)

 

 

Vielle Église Saint-Laurent, pan sud, intérieur: Les chiffres de 1 à 5 (jaune) désignent des structures d’époque romaine, les chiffres de 6 à 10 (saumon), des fenêtres de l’église au début du Moyen-Âge (500-1050 après J.-C.),  les chiffres de 11 à 13 (vert), diverses entrées de l’église au Moyen-Âge central (1050-1250 après J.-C.) et finalement les chiffres 14 à 16 (bleu), attribués aux fenêtres de l’église au Moyen-Âge tardif (1250-1500 après J.-C.) et de l’époque moderne (1500-1900 après J.-C.). Les flèchettes horizontales placées sur les montants des fenêtres actuelles indiquent le niveau supérieur des vestiges romains. Le chiffre 1 désigne l’entrée principale de l’immeuble à l’époque romaine et les chifres 2 et 3, des éléments de la chaufferie romaine de l’immeuble (hypocauste). [Dessin: J. ZIMMER, J. METZLER_1989; modification: bp]

 

 

Vielle Église Saint-Laurent, pan sud, extérieur: Les chiffres de 1 à 5 (jaune) désignent des structures d’époque romaine, les chiffres de 6 à 10 (saumon), des fenêtres de l’église au début du Moyen-Âge (500-1050 après J.-C.),  les chiffres de 11 à 13 (vert), diverses entrées de l’église au Moyen-Âge central (1050-1250 après J.-C.) et finalement les chiffres 14 à 16 (bleu), attribués aux fenêtres de l’église au Moyen-Âge tardif (1250-1500 après J.-C.) et de l’époque moderne (1500-1900 après J.-C.). L’entrée principale de l’immeuble à l’époque romaine (1) permet actuellement le passage du sous-sol du Musée d’Histoire[s] Diekirch vers la crypte de l’église. [Dessin: J. ZIMMER, J. METZLER_1989; modification: bp]

 

Lors de la construction du Musée d’Histoire[s] Diekirch ou MH[s]D entre 2003 et 2011, la dalle monolithique marquant le niveau de l’entrée à l’époque romaine et ses substructions ont fait l’objet de pénibles et coûteux travaux de restauration et de conservation conduits par le Service des Sites et Monuments et la direction du MNHA de l’époque. Les 4 clichés représentent la même vue de la dalle romaine avec ses substructions et la porte d’entrée de la crypte de la Vieille Église. En haut à gauche après décapage et libération des joints, en haut à droite avec repérage des niveaux en vue de l’identification des pierres, en bas à gauche les pierres restées apparentes après restauration en bleu et les pierres occultées par la restauration en rouge et finalement en bas à droite le résultat final de la restauration / conservation. Il est à noter que le sous-sol du MH[s]D et la crypte de la Vieille Église se situent au même niveau, en-dessous du niveau de repérage VI. Pour pouvoir passer du MH[s]D vers la crypte, un escabeau « passe-muraille » a dû être installé. [Photographies, légende et montage: bp_2003, 2009]

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