.. à la fin du 17e siècle, Louis XIV (*1638, +1715) régnait en maître absolu sur les terres et peuples de France et d’ailleurs. En 1688, l’armée du Roi Soleil conduite par le maréchal Louis François Duc de BOUFFLERS (*1644, +1711) déferla sur nos contrées. René GOSCINNY et Albert UDERZO auraient constaté que « Tout le pays était occupé par les Gaulois … Tout ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles résistait encore et toujours à l’envahisseur ». Les vaillants habitants de Diekirch refusaient en effet d’abandonner leur bourgade fortifiée en 1320 par Jean l’Aveugle (*1296, +1346) aux hordes incendiaires « du chevalier de la Croix, chef des partisans français tenant garnison à Vianden, et chargé de maintenir en respect la population du pays ». Après chaque coup de boutoir porté par les flibustiers français, ils réaménagèrent et reconstruisirent les plantations saccagées, les fortifications rasées et les immeubles dévastés. Outragé et fou de rage, le sieur LACROIX se serait exclamé: « Il faudrait couper bras et jambes aux Diekirckois [sic] pour parvenir à les dompter ». (bp, cw, 2016-06-06)
Miniatures des localités de Diekirch (en haut à gauche) et d’Ettelbrück (en haut à droite), côte à côte dans le Petit BERTELS, calepin (147 mm en hauteur, 99 mm en largeur) à dessins exécutés à la plume en 1571 par l’abbé Jean BERTELS (*1544, +1607). [Petit BERTELS, 1571, p. 60-61]
Diekirch et son enceinte en 1571 par l’abbé Jean BERTELS (*1544, +1607), donc un siècle avant l’invasion du Luxembourg par les troupes du Roi Soleil, Louis XIV. La taille réelle du dessin est de 73 mm en largeur et de 35 mm en hauteur. Au centre et à l’avant-plan, la Porte de Liège ou Porte Saint-Antoine (située à l’ouest) et au fond, la Vieille Église Saint-Laurent dont le clocher porte une simple croix, disproportionnée par rapport à la hauteur de la flèche, sans autre girouette en forme de coq ou autre animal emblématique. [Petit BERTELS, 1571, p. 60, détail]
Donner votre commentaire sur cet article