Lourd tribut de vies humaines № 048

… la deuxième guerre mondiale à exigé un lourd tribut de vies humaines de la part de la population Diekirchoise. 104 hommes et 4 femmes furent internés dans des prisons ou camps de concentration, 7 ont été fusillés (Hinzert, Sachsenhausen), 3 sont décédés des suites des traitements leur infligés (Dachau, Gusen et Groditz-Flossenburg). 15 jeunes hommes ont combattu dans les rangs des alliés, 2 n’y ont pas survécu. 89 jeunes gens se virent enrôlés de force (Reichsarbeitsdienst, Wehrmacht), 19 parmi eux ont été tués, 10 sont portés disparus. 9 autres personnes sont décédées directement d’autres faits de guerre. Si l’on tient compte des déportés et des démissionnaires forcés, le bilan s’alourdit à 337 victimes du nazisme, dont 50 morts pour la patrie et pour leur ville natale. (bp, mwh, 2010-03-07)

 

 

L’avenue de la Gare pendant l’occupation allemande (WWII) avec portique dont l’inscription suggère la subordination totale de la population au Führer. A droite, l’actuel Hôtel de Ville, ancien Hôtel Beau Site et à gauche, la Gendarmerie (bâtiment situé en avant du portique) et l’Hôtel Maison Rouge (bâtiment à 3 étages situé en arrière du portique). La prise de vue « alignée » sur la voie ferrée métrique et l’image du photographe se mirant dans un vitrage suggère que la photographie ait été prise clandestinement à bord du BENNI circulant entre Diekirch et Vianden. [Photographie: NN_1940-1945; collection: bp]

Références

  • J. HERR: Diekirch, Bevölkerung und Verwaltung, Kulturhistorische Studie aus dem 18ten Jahrhundert, ca. 1960, p. 783-786
  • J. HERR: Diekirch, 1985, p. 397-403
  • P. PEMMERS: Fragments du Journal d’un vieil avoué, déporté en Silésie, 1952

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