Peu flatteur № 128

… en 1777 le comte Joseph Jean de FERRARIS (*1726, +1814), noble d’origine piémontaise, arpenteur-cartographe attitré des ducs de Lorraine, publia une carte des Pays-Bas Autrichiens et de la principauté de Liège composée à des fins militaires. En 1763 FERRARIS avait évoqué la ville de Diekirch en ces termes peu flatteurs: « Diekirch n’a rien de remarquable qu’un petit chapitre de chanoines, un couvent de récolets, un hôpital nommé sainte Marie et une église dédiée à St. Lubent [orthographe originale respectée]. »  Alors qu’à première vue il semble possible que FERRARIS se soit trompé sur les noms de Saint Laurent et Saint Lubent, la confusion apparente devient d’autant plus surprenante et intéressante que la collégiale dominant le Lahnfelsen à Dietkirchen an der Lahn, cité homonyme de Diekirch-sur-Sûre, est effectivement dédiée à Saint Lubent (* ca 300, + ca 370), saint missionnaire nommé par les évêques de Trèves à Kobern an der Mosel. Sa dépouille mortelle serait inhumée à Dietkirchen an der Lahn. (bp, cw, 2016-04-16)

 

 

Détail du cartulaire FERRARIS représentant la localité de Diekirch (1777): Vieille Ville (au centre) fortifiée avec terres arables et vergers à l’ouest, au pied du Her[ren]berg (en haut à droite), le couvent des Récollets en extra-muros et l’agglomération de Gilsdorf (en bas à droite). [Plan: Joseph Jean de FERRARIS_1777; dépositaire: MH[s]D]

 

 

Reliquaire de Saint Lubent en la Collégiale Saint-Lubent à Dietkirchen an der Lahn (D). [Photographies: bp_2016-03-31]

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