Franc-maçonnerie № 179

… pour le temps d’une décennie, la franc-maçonnerie avait élu domicile à Diekirch. La Loge de Saint-Jean « l’Espérance » fut fondée en 1848 par 8 militaires qui faisaient partie du contingent fédéral stationné à Echternach. Au moment du retrait des troupes d’Echternach en 1854, la loge epternacienne fut transférée à Diekirch. En 1867, la garnison de Diekirch fut également supprimée et la Loge de Saint-Jean « l’Espérance » dût se réfugier à Luxembourg-Ville alors que son premier Vénérable, le lieutenant Georg Ernst Ludwig Freiherr von PREUSCHEN von und zu LIEBENSTEIN, le troisième du nom, s’éteignit inopinément à l’âge de 53 ans. En 1872 finalement, Mathieu Tite Louis Alphonse MÜNCHEN (*1819, +1881) et François Charles HARTMANN, 1er et 2e Surveillants, déclarent en tenue du Suprême Conseil que leur Loge – la diekirchoise – était obligée d’éteindre ses flambeaux et de se mettre en sommeil. Les Frères rejoignirent alors la Loge « Les Enfants de la Concorde Fortifiée » établie en 1803 à Luxembourg-Ville comme loge militaire de l’armée française et dont le « merle voyageur » Mathieu Lambert SCHROBILGEN (*1789, +1883), qui s’était « exilé » à Diekirch de 1877 à 1883, fut un des Souverains Commandeurs Grands-Maîtres. Le 13 août 1948, la Loge « Saint Jean de l’Espérance » se réveille et les travaux reprennent avant que des divergences politico-religieuses n’aboutissent à la création en 1957 d’une loge dissidente, le « Grand Orient de Luxembourg ». (bp, jb, cb, 2022-06-12)

 

 

Timbre-poste édité en 1998 pour le 150e Anniversaire de la Grande Loge St Jean de l’Espérance 1848-1898 (à gauche) et les différents symboles maçonniques représentés: 1) le triangle ou le Delta lumineux, 2) et 3) le chiffre 3, 4) et 5) les colonnes du temple, 6) le compas, 7) l’équerre, 8) l’ancre et 9) la pierre cubique taillée, par opposition à la pierre brute en bas à droite. La signification des symboles maçonniques 1-9 est décrite ici. [Timbre-poste (à gauche) conçu par P. MOUTSCHEN; Tableau des emblèmes maçonniques (à droite): Masonic Emblems, George KENNING, April 1874. Caption: «Respectfully Dedicated (by permission) To J. Whyte Melville Esqre of Bennochy, The Most Worshipful Grand Master Mason of Scotland By His Humble Servant William Garey.» Courtesy Lodge of Research, Vermont.]

 

 

« Aus dem rauen und rohen Stein, der man selber ist, einen vollkommeneren Stein zu machen, oder wenigstens einen weniger unvollkommenen: dies ist das eigentliche Ziel der Freimaurerei » (Freimaurer-wiki). Attribution d’une symbolique maçonnique – intentionnelle ou non – à la sculpture de Bertrand NEY (à droite), exécutée dans le cadre du Symposium de sculpture de la Ville de Diekirch en 1990, par analogie avec le bronze de Jens RUSCH (à gauche) intitulé « Der erste Grad »: le compas et l’équerre, deux ustensiles maçonniques, s’appuient sur une pierre taillée et lustrée, émergeant sous l’écorce écaillée d’un roc brut. [Sculpture Jens RUSCH: photographie publiée par Freimaurer-Wiki; Sculpture Bertrand NEY au Parc municipal de Diekirch: photographie bp_2008-05-29]

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